Montpellier
Cité des Arts
Assas
Salle des Crouzets
« T[I]EMPO »
Clara Villalba (CIE Corps Itinérants) et les 25 danseurs du N.I.D.2 de l’Ecole EPSEDANSE fondée par Anne-Marie Porras
Assas
Salle des Crouzets
Projection documentaire intensif
Flore Caillat Grenier et Célestin Monteil
Assas
Salle des Crouzets
Vendredi
19 avril
Cité des Arts
Montpellier
de 10h à 12h et
de 13h à 15h
Samedi
20 avril
Salle des Crouzets
Assas
de 10h à 12h
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Artiste chorégraphique
Diplômée du Conservatoire National de Montpellier (France), du LABAN Center à Londres, et de la New World School of the Arts à Miami grâce à une bourse d’études, Sarah Matry-Guerre a eu l’opportunité de collaborer sur des projets aux côtés d’artistes renommés tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Annabelle Lopez Ochoa, Roy Assaf, Aszure Barton, Johannes Wieland, Maxine Doyle / Punchdrunk, Tony Fabre, Stijn Celis, entre autres.
Son travail artistique a transcendé les frontières, avec des présentations de ses œuvres aux États-Unis, au Canada, en France, au Mexique, au Panama, et au Maroc.
Au cours des six dernières années, elle a occupé le poste d’assistante à la direction artistique de la compagnie du Taller Chorégraphique de la UNAM à Mexico City.
En 2021, elle a eu l’honneur de devenir la directrice artistique de la compagnie W.E. Cie à Montpellier, soutenue par la DGCA, la région Occitanie, et Montpellier Métropole.
Son engagement récent s’est illustré lors de sa présentation à Montpellier danse, marquant le début d’une tournée internationale avec la reprise de « Déserts d’amour » de Dominique Bagouet.
Son parcours témoigne de sa passion pour la danse et de sa volonté constante de repousser les limites artistiques.
« Nous sommes tous danseurs. La vie nous anime ; la vie nous danse… Être humain, c’est être dansé par l’expérience, l’énergie et l’émotion.» – Crystal Pite
W-W-W. « Être conscient(e) du Quoi, Quand et Où est ou devrait être mon corps. » – Sarah Matry-Guerre se concentre sur la conscience spatiale, corporelle et musicale des “personne » en tant que boîte à outils pour l’infini.
Basées sur les concepts de l’analyse du mouvement de Laban, les technologies
d’improvisation de Forsythe et les cours de ITD (technologie d’imagerie pour les danseurs), les classes sont organisées en séquences utilisant des images énergétiques et des improvisations guidées qui explorent votre instinct et votre imagination.
WWW s’applique également au travail de ballet, intégrant des concepts de kinésiologie, de biomécanique, de neurosciences, de physiothérapie, ainsi que l’intégration d’exercices proprioceptifs pour aborder le ballet avec des sensations plutôt que des formes.
Crédit photo : Anne Laudouar
Artiste chorégraphique
JT travaille à l’espace de jeu perpétué par le regard, et par la création de dispositifs polysensoriels de recherche. L’écriture chorégraphique s’élabore « au plateau » avec des interprètes irremplaçables » partageant la recherche, dans les grandes oscillations paradoxales; du processus de création.
En 1994 elle soutient une thèse en esthétique et philosophie à Paris VIII, sous la direction de Michel Bernard « L’Atelier, le regard ».
« Le tissage incessant que je mène entre création(S) Culture(S) théorie(s) font de moi une éternelle chercheuse, ce qui continue à produire ma spécificité créatrice en mouvement, et ma passion pour ce qui est du « poétique tactile, vivant.» C’est l’espace de jeu qui m’importe. Jouer avec l’imprévisible, dans le surgissement du vivant poétique »
Jackie Taffanel, est née au Maroc d’origine espagnole, mariée à Denis Taffanel, mère de 2 enfants. Sa formation en danse, sa pratique de l’improvisation, commence à 17 ans: «J’ai compagnonné plus de quinze ans avec de nombreux artistes. Je retiens 3 femmes qui donnaient du temps à la recherche : Karin Waehner, Ingrid Metzig, et Mirjam Berns.
Le compagnonnage avec l’artiste Denis Taffanel est primordial. Il poursuit une recherche entre la voix et le mouvement et crée des pièces et des évènements avec des musiciens (cf le dos au mur juin 2023).
Passionnée par l’Education Artistique, la formation des enseignants, des étudiants, JT s’y implique dans une approche heuristique.
Jackie Taffanel, assistée de Laura Vilain, travaille à une triple ouverture de la perception, explore le rôle de la tactilité́ et des chaines myofasciales dans le déploiement en mouvement. Le flux en continuum de présence se cherche en alternant moments improvisés et chemins à creuser.
Dans les moments d’improvisation(s), l’expérience créatrice se vit :
L’improvisation engendre ; une poésie des lieux et des hasards ; où il devient possible de glisser çà et là sur un tapis de conversations et de paysages ».
Réveil farineux et perspective barbante.
Retour à l’exécrable routine.
Ensevelis sous la monotonie de nos contraintes,
Le teint gris sous une fine pluie.
Chercher une différence dans la manière de se mouvoir par le même chemin.
Renouveler son émerveillement, pour échapper absolument, à la terne réalité.
Chasser la lassitude quotidienne, la remplacer par une impérissable curiosité.
Fuir les esprits fatalistes et la vieille condescendance,
Pour s’agripper aux sourires des passants
Qui osent encore rire inlassablement.
Distribution :
Texte : Loïrys Doleson – Musique : Von magnet archipelagos et Paganini 24 caprices
« Choisis ! » L’ignoble décision fut annoncée. Depuis le temps coule dans leurs yeux frelatés. Ils traversaient encore les cendres quand je les ai croisés. Loïrys Doleson.
Distribution : Inspiré du texte “Incendies” de Wajdi Mouawad – Musique : Arvo Part – Fratres – Chorégraphie et interprètes : Joris Gruvel & Loïrys DolesonCrédit photo : Frédéric Rouverand
Tout ce qui peut s’inscrire dans ce temps qui passe,
Dans ce laps de temps qui s’écoule
Dans ce temps qui est notre train de vie,
Dans ce temps précieux
Dans ce temps d’une journée, d’une nuit ou d’une après-midi
Dans ce temps qui nous retient et nous contraint
Dans ce temps qui nous embrasse et qui nous aime
Dans ce temps qui part à toute vitesse
Dans ce temps où il y a la place au tempo
Le tempo qui rythme et inonde nos journées
Le tempo de nos marches, de nos déplacements
Le tempo de nos émotions qui se bousculent et se rencontrent
Le tempo de nos corps qui dansent, se livrent et s’exultent
Distribution :
Texte : Clara Villalba
25 danseurs du N.I.D 2 de l’Ecole Epse Danse fondée par Anne Marie Porras.
Avec Léna Beaufils, Mathilde Bettarel, Ambre Champfailly, Marine Dagoury, Alicia Desage, Mahana Domain, Malya Domineaux, Mélie Dupasquier, Oxanna Etienne, Kevin Garcia, Lilou Guerineau, Lorine Hijano, Héloïse Lechene, Laureline Massicot, Jade Meslin, Julieta Morales, Soraya Nicholas, Cléa Nishio, Rosalie Ollivier, Berta Picanyol Baro, Constance Prudhomme, Claire Prunier, Nastasya Renard, Caroline Simon, Lise Vassard.
Directrice artistique de la compagnie Dakipaya
Danza, Chorégraphe, danseuse contemporaine et pédagogue
Anaïta suit un parcours classique, dès son plus jeune âge, au Conservatoire d’Avignon et de Montpellier où elle obtient la médaille d’or en danse contemporaine. Elle intègre ensuite la formation Extensions à La Place de la Danse, CDCN de Toulouse (Centre de Développement Chorégraphique National).
Elle a travaillé et travaille avec de nombreuses compagnies comme la Cie Sputnik dans «Le Culturarium», Cie Marie Louise Bouillonne dans « Fauve», Cie Contraste, Cie Groupe Noces , D. Théron, Corps é Cris, B.Asselineau, M.Vincent… Parallèlement elle fonde en 2008 avec Paula Carmona et Helena Martos, la compagnie Dakipaya Danza dans laquelle elle est danseuse et chorégraphe. Son travail est avant tout axé sur le spectacle pour lieux non dédiés et notamment en espace public.
Elle devient la directrice artistique de la compagnie en 2015.
Les créations à ce jour sont : Fibre, Kimonoshima et Le bal des 3 p’tites têtes.
Elle collabore avec Mathilde Duclaux avec qui elle crée « Fibre » en 2018, pièce pour l’espace public en tournée depuis 5 ans.
Elle collabore également avec la poète Edith Azam,
pour une création au sein du collège de Ganges (34) en 2023.
Elle continue à s’enrichir auprès de nombreux chorégraphes
W.Wandekeybus,J.Hamilton, M.Monfreux, M.Barcelona, L. Vilar, P.Aran, cie Ex-Nihilo,O.Duboc, H.Cathala, Y.Lheureux,M.Fedotenko…
Elle enseigne la danse et le Yoga depuis 2012 dans des écoles, collèges et lycées.
Cet atelier sera en lien avec notre travail de recherche dans Fibre, nos processus de créations et la singularité du propos, voici les différents aspects que nous pourrons aborder :
– Nous pourrons ressentir ensemble différents procédés, tels que : les directions dans l’espace, le ralenti, accélération, changer d’espace de façon choisie, travail sur les différentes parties du corps, avec une attention sur le solo, le duo et le groupe.
– Nous aborderons les notions d’espaces, mises en jeu avec des procédés simples de compositions.
– Nous observerons comment notre mouvement se caractérise en fonction de l’attention que nous lui portons. Faire le lien entre : identifier une qualité de mouvement, la reconnaître, la nommer, et la faire émerger dans son corps. Ces qualités de mouvements, une fois identifiées et vécues, pourront être développées dans un processus d’improvisation.
Crédit photo : Sébastien CRINER
Fibre est une plongée dans l’industrie du textile d’hier, d’aujourd’hui et peut-être de demain. C’est un parallèle entre l’univers des fileuses de la soie, et notre monde contemporain, entre humains et économie.
Duo rythmé et cadencé inspiré par la mécanique industrielle où le contact met en évidence la dureté du travail et l’entraide que celle-ci implique. La danse trouve son énergie et sa puissance sur ce fil à peine perceptible et pourtant si solide qu’est la soie
Distribution :
Idée originale : Anaïta Pourchot – Chorégraphie et interprètes : Mathilde Duclaux, Anaïta Pourchot – Accompagnement mise en scène : Agathe Arnal (Cie Délit de Façade) – Texte : témoignages d’anciennes fileuses – Montage bande son : Luc Souche – Chargée de production et diffusion : Séverine Bancelin – Coproduction : Demain, dès l’aube
Les partenaires et soutiens :
Conseil départemental du Gard, La filature du Mazel, Occitanie en scène, Théâtre La Vista à Montpellier, Maison pour tous Léo Lagrange à Montpellier, Eurek’art Label Rue à Rodhilan, Action scène contemporaine, Bouillon Cube à Causse de la Selle.
Crédit photo : Kalimba
Re’Set de Djettes
2 gonzesses
2 bombes platines
1 tonne de vinyles
Dans 1 saladier, battez du rythme, incorporez votre dose de Blondie
Portez à ébullition 1 Notorious B.I.G
Mélangez 1 Nina Hagen avec du Richard Anthony
Travaillez au fouet la cadence
Quand c’est prêt, alors on danse !
Distribution :
Interprètes : Vanessa Lextreyt et Marion Fievet
Crédit photo : Amélie Lextreyt
Je suis très excitée d’avoir ce temps sur scène où je serai devant vous.
La danse illumine mon sens encombré et caché et me laisse observer.
En le partageant avec vous, j’espère que cela résonnera en vous.
Crédit photo : Joris-Jan Bos
«Quand l’extra-ordinaire surgit dans le quotidien »
Adil Kaced et Maud Payen cultivent l’art de l’improvisation depuis 15 ans ensemble. La musique originale de Adil et la danse envoûtante de Maud dialoguent dans l’instant pour partager un moment unique et vibrant. Surprise !!
Crédit photo : Olivia Pedroso
Une femme tergiverse, « j’irai, je n’irai pas », cette « valse-hésitation » présente dans le texte de Jean Tardieu enflamme le geste. L’écriture chorégraphique se fabrique dans une conversation avec elle-même. La voix dans son intime relation avec le mouvement donne une teneur particulière à l’espace. Une interrogation sur la précarité et l’instabilité de notre situation se dit dans l’urgence des questions. Elle nous entraîne dans le manège de ses interrogations fantasques. Une chanson surgit comme une source régénérante, l’exhortant aux échappées animales. Le petit théâtre métaphysique de Tardieu trouve une scène dans son visage. Ses cheveux deviennent le rideau qui s’ouvre sur ce théâtre où elle nous livre ce qui la traverse, la touche et la prolonge : « Prononcer un mot autant de fois qu’il faut pour le volatiliser » Elle nous y interpelle : – « Quand vous parlez de l’infini jusqu’à combien de kilomètres pouvez-vous aller sans vous fatiguer »
Distribution :
Interprétation : Laura Vilain – chorégraphie : Jackie Taffanel – Recherche musicale : Brandt Brauer – chanson : Alain Baschung – Textes : Jean Tardieu
Dans « Celles-ci », chacune existe par élans de liberté et bouffées vitales dans le regard de l’autre. Des onomatopées parfois inquiétantes, souvent drôles rassemblent voix et gestes, et ce jusqu’au chant. Nietzsche rêvait que les mots perdent leur sérieux pour jouer la musique du monde et nous faire danser sur les choses…les onomatopées tissées dans les émotions donnent une vigueur nouvelle à nos extravagances ainsi qu’à la manière de chercher des chemins de liberté.
« Celles -Ci » surprennent par une jubilation mystérieuse partagée par les deux interprètes.
Elles se regardent en face pour gagner la force d’inventer une langue. Elles se livrent en direct et créent dans une conversation étonnante « la prose de leur monde »
Distribution :
Interprètes : Daria Besson et Adelita Renaudin – Chorégraphie : Jackie Taffanel – Propositions musicales : Fabien Vilain
Crédit photo : Fabien Vilain
Centrée sur les multiples facettes de l’expérience féminine, « À… » offre une exploration fusionnant la danse et le théâtre. Les artistes Sarah Matry-Guerre et Sebastian de Oteyza, naviguent à travers les décennies de la vie d’une femme caucasienne des années 80, tout en comparant et en mettant en lumière ses expériences avec celles d’autres femmes issues de cultures variées utilisant l’épistolaire comme témoignage.
Distribution :
Concept et chorégraphie : Sarah Matry-Guerre – Texte original et voix : Sebastian de Oteyza – Réalisation de scénographie : Nadine Guerre – Responsable technique : Pierre Matry
Crédit photo : Taly Rish
Ainsi se tricote
Cet intervalle féminin
Distillant chaque note, pour en faire un refrain
De leurs âmes à vos âmes
Elles tirent le fil
Vous le donnent à retordre
Comme deux filles en aiguilles
Distribution :
Interprètes : Vanessa Lextreyt et Marion Fievet
Crédit photo : A. Charpentier