Crédit photo : Charlène Pelut
Photographe, retoucheuse photo, Anne LAUDOUAR canadienne est une artiste visuelle depuis plus de 10 ans. Elle propose ses services et ses conseils en matière d’image: conception et direction artistique, prises de vue, retouche et création de visuels, portraits, évènements …. Studio photo mobile tout équipé disponible.
réalisé par Flore CAILLAT-GRENIER et Célestin MONTEIL avec présentation des intervenants : Charlotte HANRIOT, Clara VILLALBA, Erion KRUJA, Horacio MACUACUA
Danse contemporaine tout public
Dans une succession de 8 tableaux, un homme et une femme dans un espace vide se cherchent, se heurtent, se trouvent, se butent et tentent avec difficultés de trouver apaisement et liberté. Entre contraintes du quotidien et abandon par l’imaginaire, les corps évolueront tout au long des tableaux pour tenter de trouver cette idée d’harmonie tant convoitée.
Tout public Danse Contemporaine, Art de Rue (40 min) – Gard, OCCITANIE
Trois personnages à l’univers absurde et décalé, se rencontrent au pied d’un carrefour. Une aventure collective qui pose un regard sensible sur les maladresses du quotidien. Une création du Collectif ZOU: Morgan Zahnd et Cloé Vaurillon.
Distribution :Tout public Danse contemporaine et Musique live (20 minutes)
« Les artistes se positionnent dans l’ici et maintenant ; le moment suspendu, le juste avant. Se reposer dans la sensation et redonner un sens à l’intime. Mais pas seulement ; en résonance avec le monde dans lequel nous vivons où il est difficile de trouver de la substance, ce retour à la normal, n’est pas normal … »
Distribution :Homme-orchestre, hip-hop rétro-futuriste
(Montpellier/OCCITANIE) Tout public
L’apparition soudaine d’une brèche sur une paroi provoque un mouvement qui peut induire du changement. L’intérieur et l’extérieur isolés jusque là, entrent en contact, la brèche bouleverse le système et l’oblige à s’adapter.
Distribution :Chorégraphe et danseur (MOZAMBIQUE) / Tout public
« La force de vie nous rend adaptables, elle nous donne l’occasion de transformer l’espace et de traduire l’énergie en matière, la matière en évolution. Le corps nous permet de transcender et la danse est un forte manifestation dans cet état. »
Chorégraphie et interprétation :
Horacio Macuacua
Lumières :
Improvisation
Musiques :
Xaver Varnus, Felix Lajko The great concert together Bholoja Indzawo Yami -It’s my place /Arrangements musicaux Edivaldo Ernesto Horacio Macuacua
(1h30) – (Hérault / FRANCE) Tout Public
une musique narrative et vibrante qui fait du bien. Un microcosme ou valses trépidante, jazz bestial et transes méditerranéennes côtoient de près des textes poétiquement politisés.
Distribution : Batterie : Simon GRILLERES – Percussions : Pablo PIRIS – Basse : Hugo MARIN – Saxo, Clarinette & clavier : Toussaint GUERRE – Mandoline, Trompette & Chant : GAËTAN LEPROVOST – Guitare, Accordéon, Flute Traversière & Chant : CYRIL GOINYBiographie Clara Villalba :
Clara suit une formation artistique en danse classique et contemporaine de haut niveau en démarrant commence au Conservatoire Régional de Montpellier, puis au Conservatoire National Supérieur de Paris et à l’ENSDM à Marseille. Par la suite, elle intègre la prestigieuse école P.A.R.T.S., fondée par la chorégraphe flamande : Anne Teresa de Keersmaeker.
Durant ses études, elle devient Ambassadrice et jeune talent de la Fondation Little Dreams initiée par Orianne et Phil Collins.
Clara Villalba a dansé dans des compagnies de renommée internationale avec des tournées partant de l’Europe vers l’Asie en passant par l’Amérique du Sud : NEDERLANDS DANS THEATER : Jiri Kilian, Ohad Naharin, …
À cela se rajoute ses créations chorégraphiques « Profusion » , « Bring Them Home
Safely », « Charade » pour le NDT1entre 2011 et 2014 dans le cadre de SWITCH.
Ellle intègre la HOFESH SHECHTER COMPANY de 2014 à 2015, puis COMPAGNIE LINGA : fondée par Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo, anciens membres du Béjart Ballet.
Des collaborations en freelance entre l’Angleterre, la Suisse et la Hollande jalonnent son parcours avant son retour sur Montpellier, sa ville natale, tout en maintenant le lien avec le territoire du Grand Pic Saint-Loup où elle a grandi.
Clara chorégraphie et danse depuis 2016 pour la CIE CORPS ITINÉRANTS, basée à Montpellier. Ses dernières créations « HARDMONIA » et « FERUSA » sont accueillies dans toute la France et elle transmet également son répertoire à tous les publics. Elle collabore avec le CRR de Montpellier en 2021 et co-réalise avec Marion Fievet le spectacle de danse
de fin d’année des élèves des cycles II et III. Elle intervient également régulièrement au sein de EPSEDANSE, et sa dernière création « TIEMPO » est dansée par les 25 danseurs du N.I.D 2 (2023).
En 2020 elle a également rejoint la CIE VIRGULE pour la création : « Les Monts Brumeux ».
En 2024, Clara Villalba participe à l’Opéra « La Forza del Destino » à Montpellier et Toulon, mise en scène de Yannis Kokkos, chorégraphie par Marta Bevilacqua.
Major de sa promotion du Diplôme d’Etat de professeur de danse contemporaine en décembre 2024, Clara Villalba travaille actuellement sur un solo « Vivante » avec la Compagnie Corps Itinérants
Biographie Aurélien Ferru :
Aurélien Ferru est un acteur montpelliérain formé à l’école de la Compagnie Maritime. Sa profession l’emmène à avoir des rôles à la télévision, au théâtre, pour le doublage voix ainsi qu’à l’Opéra de Montpellier en tant que danseur.
Depuis 2015 il pratique le viet vo dao à l’école Chấn Điện Võ Đường créée par Adda Keliche.
En 2021 il passe la ceinture verte, plus haute distinction de l’école qui lui donne le droit d’enseigner l’art martial selon le Maître.
Diplômé de la ceinture noire par la fédération, il a su intégrer sa pratique à sa vie professionnelle et enseigne régulièrement aux autres élèves de l’école.
Biographie :
Martin est riche de nombreuses expériences au cinéma comme sur scène. Il est notamment comédien et intervenant pour la sensibilisation théâtrale dans la compagnie « Danse des Signes » depuis 2009. Après sept années en tant que professeur de théâtre pour les ateliers en LSF au Grand Rond à Toulouse, il fonde l’École de Théâtre Universelle en 2018 avec Alexandre Bernhardt : L’ETU, à l’Université Toulouse-Jean-Jaurès, délivre un DE Arts du spectacle en langue des signes. Un voyage à cheval en Mongolie a imprimé en lui un grand affect pour ce compagnon de route.
Biographie :
Chloé créé la Cie La Véloce en 2022 pour continuer à chercher, rêver, partager, promouvoir l’art chorégraphique, l’art du clown, l’art multiple. Après plusieurs voyages dans le monde pour découvrir les musiques, les danses traditionnelles, et de nombreuses performances insitu, elle suit une formation technique à Epsedanse, toujours passionnée par le corps vivant en mouvement. Elle continue de s’enrichir auprès de nombreux artistes, Kirstie Simson, Hélène Cathala, Mandoline Whittlesey, Rébecca Sanchez, Yann l’Heureux, Julyen Hamilton, … Son approche de la danse et ma recherche artistique dialoguent constamment avec la performance, le BMC, l’improvisation et l’écriture spontanée. J’entrevois cette dernière comme vecteur d’exploration des différents systèmes du corps et de recherche en tant que démarche de spectacle. J’ai créé plusieurs pièces en collaboration avec d’autres artistes : Squaw, La Petite Machine, Daysinvolt, Balade, La Mue qui est un travail plus personnel et Âme Pierre. Elle est interprète et chorégraphe pour le spectacle jeune public : Un petit brin d’herbe de Marion Pannetier, interprète dans Le bal des trois petites têtes de la Cie Dakipaya. Elle chorégraphie, avec Mathilde Duclaux (Cie Marie-Louise Bouillonne), sur les créations dansemarionnette KadabraK et Un Secret perché où elles développent ensemble des couleurs qui se complètent et se mélangent. Depuis 5 ans, elle a découvert une nouvelle passion artistique : “La Clown selon Eric Blouet”. Elle participe à ses formations sur la Dramaturgie du jeu du Clown et de l’acteur, ce qui lui permet d’avoir un regard plus aiguisé sur la mise en scène et une autre approche du corps et de la voix. En parallèle, elle élargi le champ de ses compétences aux pratiques sociales artistiques en maison d’accueil, auprès d’enfants et d’adultes autistes, en crèches, ainsi qu’en collèges, écoles et à l’université Paul Valéry de Montpellier.
Biographie :
Benjamin Tricha est chorégraphe, essentiellement danseur et parfois metteur en scène. Il découvre la danse à 15 ans à travers le break puis les danses latines. Il se destine à ce milieu artistique en intégrant l’Epsedanse, une école de danse à Montpellier dirigée par Anne-Marie Porras. Petit à petit, par ses rencontres et ses expériences de danseur-interprète, Benjamin a su trouver sa place et sa vocation vers le métier de chorégraphe. Diverses opportunités professionnelles se sont offertes à lui, en travaillant en tant que danseur-interprète avec la compagnie (Rêve)² et la compagnie bretonne Tango Sumo. Benjamin est alors devenu l’assistant chorégraphe d’Olivier Germser et le chorégraphe attitré de la compagnie (Rêve)². Ces expériences lui donnent envie de développer ses propres projets et il monte sa compagnie Marécage en 2018.
Biographie :
Nicolas Fayol débute le breakdance dans les années 2000, habitant en plein cœur du Périgord noir, dans un contexte très rural et bien loin des viviers de culture hiphop. C’est tout de suite un travail d’interprète que d’ingérer une culture autant éloignée de la sienne et c’est par un mimétisme enfantin que Nicolas s’initie au breakdance. A 18 ans il commence à se former aux danses académiques – à l’école international de danse Jazz Rick Odums de 2005 à 2008 – (tout aussi exotiques et étrangères) qu’il intègre sans jugement à son breakdance rural. En 2009 il remporte le battle hip-hop international dans la catégorie expérimental : Le Juste Debout. A 20 ans, il commence sa carrière d’interprète dans des pièces de danse contemporaine, de théâtre physique, de nouveau cirque, de théâtre contemporain, de plateaux télés ou dans des performances et collabore notamment avec Alain Buffard, Sébastien Lefrancois, Guy Maddin, Lloyd Newson, Raphaëlle Delaunay, Yoann Bourgeois, Montalvo- Hervieu, Vincent Courtois, Bruno Geslin. Dernièrement, Christian Rizzo lui chorégraphie un solo : En son lieu. En 2023, il sera interprète dans la prochaine pièce de Vania Vaneau. En parallèle de son travail d’interprète, dans son garage, dans l’atelier, il travaille l’image, la photographie, la vidéo, il s’entraîne et concourt à des battles hiphop. Il mène régulièrement des travaux pédagogiques avec différent groupe : collèges, hôpitaux psychiatrique, maison d’arrêt, prison, école de danse, conservatoire, groupe de danse amateur-ice-s. En 2017, il crée avec Mehdi Baki Bye-bye myself (duo de 25 minutes) à Main d’Œuvre – St Ouen. En écho à cette première pièce, il crée en 2021 au théâtre de Nîmes un second duo avec Mehdi Baki, OHHO. En 2022 sera créé TONES&BONES, un répertoire de standards de Jazz interprété par un saxophoniste (Daniel Erdmann) et un danseur. Son travail de chorégraphe est d’abord une approche d’interprète, une approche par les sensations, une manière de définir lui-même les conditions de mise en jeu, de mise en relation.
Les textes contés et signés, dans lesquels les chorégraphies puisent leur sens, parlent de communication non-verbale. Celle des chevaux, celle des corps, de la musique, et de tout ce qui est dit en silence. » Les mots sont l’apanage de l’Homme. Le cheval en est dépourvu. Son monde est sensoriel et la parole s’y évanouit. Dans le silence, elle se transforme en gestes infimes ». Extrait du texte initial. Au centre de la piste il y a le cheval, calme, interpellé, attentif. Autour de lui, des mains prennent corps dans l’espace en articulant des mots et des bribes de phrases silencieuses ».
Distribution :
Direction artistique : Juliette Hacquard
Création sonore et musicale : Cyril Goiny
Régie chevaux/coulisses : Lucie Chaumeil
Accompagnement : Benjamin Grain, regard extérieur
Chorégraphie : Zoé Boutoille
Langue des signes : Bruno Mourier
Administration : Hélène Garcia
Photos : Lucie Chaumeil, Claire Dem, Claude Beaudemoulin, Charlène Dray, Luciana Cruz, Thomas le Floc’H
En piste : Juliette Hacquard, Martin Cros, Cyril Goiny, Lucie Chaumeil – Chevaux : Cicéron, Gadjo
Interprètes français/LSF : Sophie Fino, Laure Boussard, Armelle Riccio
Graphisme : Prunelle Hacquard, dessins et graphisme – Nicolas Combes « Nikesco », dessins
Coproductions et partenaires : Haras national d’Hennebont (56700), Compagnie Diego and Co (15330), Élevage Ghisalberti Lusitaniens (34190)
Financeurs : Conseil départemental du Gard, Fonds Handicap et Société, AGEFIPH
Biographie de la Compagnie Plume de Cheval :
La compagnie « Plume de Cheval » est la compagnie qui accompagne le projet.
Portée par Benjamin Grain, la compagnie est créée en 2012 à Amiens et propose des spectacles qui mêlent chevaux, danse, théâtre et cirque.
Son premier spectacle, « Perspectives cavalières », co-écrit et mis en scène avec Olivier Antoine voit le jour en 2013. « Amor Fati », créé en mars 2017 au Cirque Jules Verne à Amiens, a ensuite été joué au Festival du Chapiteau Bleu de Tremblay-en-France, au Festival d’Avignon en 2018 puis au manège de Reims en décembre 2018.
Dans ce dernier se mêlent différentes disciplines de la scène, comme le trapèze Washington, les sangles aériennes, le chant, la voltige et la danse. « Notre désir commun de mêler les différentes disciplines de la scène nous conduit, Olivier et moi, à concevoir le travail équestre comme une composante d’un tout et à relever le défi d’équilibrer la forte présence animale et celle des Hommes sans céder à la facilité d’une démonstration de beauté équine gratuite. Avec les chevaux nous revisitons donc des classiques du cirque équestre comme la voltige ou la pyramide. Ils sont aussi présentés en liberté et donneront, par leurs improvisations, un appui à notre recherche globale centrée sur l’écoute de l’autre ». Benjamin Grain, à propos d’« Amor Fati».
C’est dans cette écriture contemporaine du cirque équestre, et dans la même optique d’échange entre les disciplines, que la ligne artistique d’« UUKA » rejoint celle de la compagnie; ainsi que dans la volonté de renouveler notre rapport au cheval sur scène.
La compagnie Plume de Cheval, actuellement basée dans le Gard à St Roman de Codières, est également un centre de formation aux arts équestres habilité par le CNAC.
Site internet :
https://www.plumedecheval.fr/uuka
Teaser :
Suffit-il d’être à côté pour se rencontrer ? Se dire bonjour ? Un regard ?
Nous allons jouer de ce qui nous amusent pour nous rencontrer et faire se rencontrer le public présent. Tout comme allez boire un verre entre amis pourrait être un prétexte à un moments de joie et de partage cette pièce vient comme un prétexte à la rencontre pour créer ensemble et être témoins de la création. Le public sait qu’il est invité à venir voir un spectacle de danse qui semble traiter de la rencontre. Ce qu’il ne sait pas c’est la forme que tout ça va prendre. Une succession de moments va avoir lieu, parfois sans queue ni tête et pourtant cohérent dans leur rythme, dans ce qui les relie.
Distribution :
Chorégraphe : Tricha Benjamin
Interprètes : Alessandro Brizio, Cheyenne Vallejo, Benjamin Tricha
Assistante : Siham Falhoune
Création musicale live : Alessandro Brizio
Administration : Naïma Tricha
Construction Scénographie : Asylis Deymarie
Regards complices : Nicolas Verckens et Virgile Dagneaux
Production : Marécage
Soutiens : DRAC Occitanie, scène Nationale Théâtre Molière Sète, Les Z’accros d’ma Rue, le Département du Gard, La Compagnie Pernette (Hors Limites), L’Essieu du Batut, La Région Occitanie, Montpellier Métropole, Zepetra, Le Département Hérault.
Biographie Cie Marécage :
Fondée en 2018 par Benjamin Tricha, la structure rassemble différents profils au service de l’expression, des émotions. Les deux premiers projets sont des duos. Interlude(s), dédiée à l’espace public en collaboration avec une danseuse. Kairos, une forme fixe en collaboration avec un metteur en espace sonore et deux interprètes. Les deux orientés vers la danse contact. Plus haut la citation de George Orwell offre une vision d’un avenir possible où seules ont survécu des émotions qui referment l’Humain sur lui-même. Marécage fait écho à cela et vient avec le goût de faire vibrer et garder vivant l’éventail des émotions, de notre sensibilité et de notre ouverture à ce et ceux qui nous entourent. Au cœur de marécage la danse n’est pas formelle, elle est mouvement. Riche des influences de la danse contemporaine et de la danse contact en premier lieu, elle se nourrit aussi fortement du cirque contemporain et du théâtre physique, tisse sa matière à travers des gestes communs à tous, dans le plus grand des labeurs comme dans la plus subtile des caresses. Son langage est universel.
Biographie Benjamin Tricha :Il rencontre le break en 1998 puis se forme 2ans dans l’école supérieur EPSEdanse il performe aux côtés du Groupe Tango Sumo, laCie (Rêve)2 , Lonely Circus , Yann Lheureux puis en tant que complice artistique (Cie action d’espace , Bête de foire , Le complexe de l’autruche,…).
En 2018 il fonde Marécage, Compagnie tournée vers l’art chorégraphique et le lien aux publics.
Site internet :
https://www.marecage.org/
Ce solo chorégraphique en impasse s’ouvre sur l’intimité du chorégraphe dont la mère est atteinte de la maladie d’Alzheimer. « Elle s’invente un présent, maintenant que le passé lui échappe. Mais déjà, ce présent se dérobe lui aussi, et à mesure que s’évanouisse toute temporalité : il inquiète…Que reste-t-il lorsque le maintenant s’effrite ? Que reste-t-il quand le socle de l’identité vacille ? ». Yann Lheureux nous raconte en mouvement et en mots, la présence pure, les pertes de convenances, les fragilités et les jaillissements qu’entraînent la maladie d’Alzheimer. La pièce chorégraphique Autrement qu’ainsi se déploie dans un maillage de danses, de situations, de sons et de textes, créés en lien avec les spectateurs, faisant de ce trouble de la disparition, une possible source d’apparition.
Distribution :
Conception, chorégraphie, interprétation : Yann Lheureux
Création sonore : Arnaud Bertrand
Regards complices : Patrice de Benedetti et Frédéric Michelet
Artiste plasticien : Al Sticking
Lauréat 2021 Écrire pour la rue, avec Festin de pierres et Le Chai du Terral, ville de Saint-Jean-de-Védas (34).
Soutiens et production :
Production : Etre en scene
Le Citron Jaune / CNAREP, Port Saint-Louis (13) / Lieux Publics, CNAREP, Marseille (13) /
L’Atelline – lieu d’activation art et espace public, Juvignac (34) / IN SITU ACT,
Europe Creative, UE / La Bulle Bleue, ESAT artistique et culturel, Montpellier (34) /
Association France Alzheimer Herault / EHPAD Francoise Gauffier, Montpellier (34) / EHPAD CHU d’Arles (13) / CCAS de Montpellier (34). La compagnie est subventionnee par la DRAC Occitanie, la Region Occitanie, le Departement de l’Herault, Montpellier Mediterranee Metropole et la Ville de Montpellier. Ce spectacle beneficie du soutien d’Occitanie en scene
Site internet :
https://cie-yannlheureux.fr/creation/autrement-quainsi
Teaser :
Alors c’est quoi ce secret ? C’est une cabane perchée-penché, un drôle de rocher, un ami. Le secret s’échappe, devient vagues, chemins, passages. Ses formes ondulent et se recomposent en paysages. Il va se dévoiler peu à peu au sommet d’un sentier, dans le tourbillon joyeux de l’enfance. On danse et on joue à délimiter un abri qui offre l’espace de grandir pour ensuite oser s’aventurer dans le pays surprenant de la vie.
Un geste dansé, ponctué par des poèmes offre l’occasion aux enfants d’imaginer leur propre univers. La transformation et le renouvellement des formes au cœur de ce Secret perché s’illustre aussi par un décor modulable créant à chaque fois de nouveaux paysages.
Un secret à découvrir pour les tout-petits et les plus grands !
Distribution :
Autrice poèmes : Lucie Dessiaumes
Chorégraphie et jeu : Chloé Dehu et Mathilde Duclaux
Dramaturgie et décor : Chloé Dehu et Mathilde Duclaux aidées d’Eric Chatalin à la mise en scène / dramaturgie et Étienne Gentil pour le décor
Arrangement sonore : Luc Souche
Crédits photos : Virginie Ricordeau
Coproductions : Bouillon Cube, La Genette Verte, Théâtre La Vista et la Compagnie Didier Théron / Soutiens : Région Occitanie, Département de l’Hérault, Ville de Montpellier
Site internet :
marie-louise-bouillonne.blogspot.com
Teaser :
Assis sur le dos du cheval, le sommeil m’emportait et les montagnes riaient. Cela fait une éternité depuis le premier jour, mais nous marchons encore, portant le poids des souvenirs que nos ancêtres ont laissés. Les rois et les reines, les mendiants et les voleurs, sont des masques que nous portions pour survivre au rêve. Le soleil me brûle-t-il le visage ? Ou est-ce juste une brise froide ? Qui purifie mon destin du péché impitoyable. Maintenant les cauchemars ont entendu le chant de David et je peux reposer en paix. Je le jure devant l’oiseau et je le jure devant l’arbre, je n’arrêterai pas de marcher jusqu’à ce que je trouve la mer. »
Fárisa est un duo créé pour les espaces extérieurs dans le cadre du projet « Pèlerins ». Le travail suit le besoin de connexion et de contact véritable des deux personnages, qui demeurent à proximité l’un de l’autre. Il s’inspire de la notion de pèlerinage comme simulation du parcours humain dans la vie, de notre relation avec les animaux et le monde naturel. Comment deux trajectoires distinctes peuvent-elles se rencontrer et voyager ensemble ? Comment construire des relations sur le partage de la connexion et du soutien mutuel ? Comment redéfinir la hiérarchie établie entre les humains et les animaux ?
Distribution :
Choreographie – Performance : Danae & Dionysios
Composition musicale : Constantine Skourlis Cello : Konstantinos Chinis
Avec le soutien du Ministère de la Cuture Grec, The J.F. Costopoulos Fondation, Melina Merkouri Open Air Theatre, Big Story Productions
Site internet : https://www.danaedionysios.com
Teaser :
Biographie :
Valentin Walker est peintre autodidacte et Dj-producteur. Avec une signature à la fois electro, groove et hiphop, il fusionne avec brio les sonorités d’hier et les pépites rafraîchissantes d’aujourd’hui, nous invitant à l’escapade sonore ! Abattant les frontières musicales, Valentin mélange l’électronique de la house, du hiphop et de la bass music, aux sons organiques de l’afro-beat, de la musique latine ou du funk. ll s’est forgé un univers à la croisée des genres avec comme maîtres mots : FUNK, FUN & FUSION !Ses DJ sets sont toujours une performance pleine de personnalité et de style.
Inspiré par des artistes comme A-Skillz, The Architect, Breakbot, Chinese Man record, Captain planet, La fine équipe pour ne citer q’eux, Watt’s up avec à sa technique remarquable de turntablist offre au public des expériences et découvertes riches et surprenantes en distillant ses mixes, tracks et mashups percutants, accompagnés de scratch incisifs et malicieux…Dj guest et résident dans des clubs, bars et festivals régionaux, nationaux ou bien des scènes d’Asie du Sud-Est ou Amérique latine aux côtés de certains artistes reconnus, Valentin Walker est conduit par sa soif de création et d’exploration. Il est animé par un désir insatiable de réinventer et d’offrir une perspective musicale anticonformiste et captivante.
Valentin Walker se produit également à bord de son DJ TRUCK, une caravane DJ fonctionnant à l’énergie solaire. Une prestation nomade et autonome unique en son genre !
Site internet : https://valentinwalker.super.site/
Teaser :
Ecouter sur soundcloud :
C’est un duo de joueurs exténués qui se singent. Ils s’imitent, s’émulent, paradent, se défient et se battent. Loin de triompher des attributs de la virilité, au contraire, ils détournent tous les gestes avec douceur en faveur de jeu qui les a mis face à face, pour qu’il dure encore, qu’ils s’abîment à travers lui dans la danse, et devenir autre. La chorégraphie emprunte au cinéma l’effet de montage. Avec fulgurance, l’énergie qui les aimante l’un à l’autre fait se succéder des blocs d’intensité qui tournent autour du même élan. Inéluctablement, ils rejouent la scène infernale, d’union et de séparation sous divers angles, sans début ni fin.
Distribution :
Conception et interprétation : Mehdi Baki et Nicolas Fayol, en collaboration avec Lilas Nagoya
Création lumière : Julien Cialdella
Régie lumière : Julien Menut
Création musicale : Daniel Erdmann et Paul Erdmann
Regards extérieurs : Hervé Langlois, Thierno Thioune
Photos : ©Lilas Nagoya
Production : HINTERLANDCoproduction : Théâtre de Nîmes – scène conventionnée d’intérêt national – art et création – danse contemporaine, Espace Germinal — Scène de l’Est Valdoisien, CCNRB/collectif FAIR-E
Accueils en Résidence : CCN2 Grenoble, Maison Populaire de Montreuil.
HINTERLAND est accompagné par Danse Dense de 2019 à 2021.
Avec le soutien de la Drac Occitanie dans le cadre de l’aide au projet
Biographie Nicolas Fayol :
Il découvre la danse hip-hop en 2003 et apprend la technique break en autodidacte, avant de rentrer, en 2006, à l’École Internationale de Danse Jazz à Paris. En 2009 il remporte la compétition Juste debout dans la catégorie « expérimentale ». Depuis, il a collaboré avec plusieurs chorégraphes, metteurs en scène, musiciens et réalisateurs : Alain Buffard, Sébastien Lefrancois, Guy Maddin, Lloyd Newson, Raphaëlle Delaunay, Yoann Bourgeois, Montalvo-Hervieu, Vincent Courtois, Bruno Geslin… En 2016 il commence à travailler avec Christian Rizzo qui, en 2020, lui chorégraphie un solo : En son lieu. En parallèle de son travail d’interprète, dans son garage, dans l’atelier, il travaille l’image, la photographie, la vidéo, il s’entraîne et concourt à des battles hiphop ; et mène une démarche de transmission. En 2017, il crée Bye-bye Myself (duo de 25 minutes) avec Mehdi Baki, à Main d’OEuvre – St Ouen. En écho à cette première pièce, les 2 artistes créent en 2020 un second duo, OHHO, finalement présenté au Théâtre de Nîmes en octobre 2021. Nicolas poursuit ses activités de création avec TONES&BONES, un répertoire de Jazz créé en 2022 et écrit avec et pour un saxophoniste (Daniel Erdmann) et un danseur.
Biographie Mehdi Baki :
Il débute son approche du mouvement à l’âge de 11 ans, par la capoeira, le bboying et l’acrobatie. Afin d’enrichir son vocabulaire, il décide de se former, en parallèle, à d’autre techniques telles que les danses classiques, modern’ jazz et contemporaine. En 2011, la découverte du théâtre physique par le biais de l’école Jacques Lecoq bouleverse sa vision du mouvement. Il cherche depuis à créer du lien entre les vocabulaires traversés en y intégrant une forte théâtralité. Il a notamment travaillé avec Sébastien Lefrancois, David Drouard, Giuliano Peparini, James Thierrée et Yoann Bourgeois. Il crée en 2018, avec Nicolas Fayol, son premier projet intitulé Bye Bye Myself. S’en suit un second duo, OHHO, dont la première a eu lieu en novembre 2021. La même année, il fait également ses débuts au cinéma dans « En Corps », de Cédric Klapisch. En parallèle, il reste actif dans le milieu des battles en ayant été, entre autre, finaliste du battle Juste Debout 2018, deux fois vainqueur du battle Open Your Mind en 2018 et 2019, vainqueur du battle Who Got the Flower 2018.
Site internet : https://collectif-hinterland.org/
Teaser :
FERUSA est un conte fantastique dansé, une fable sur la métamorphose où vont se croiser les chemins d’un musicien, d’un comédien et d’une danseuse. Dans la mythologie grecque Ferusa est une Néréide, la nymphe des océans qui génère la vague. Ici, le spectateur est emmené dans un marécage, les eaux stagnantes y sont figurées par un tapis organique et ondulées par l’acoustique minérale du musicien. Le comédien, en léger vagabond, évolue dans sa baignoire montée sur roues dans ces eaux troubles où il va rencontrer la nymphe. La danseuse, tiraillée entre ses attaches terrestres et aquatiques, nous emmène alors dans sa quête identitaire : une mue bouleversante et poétique, de laquelle chaque personnage sortira grandi.
Distribution :
Chorégraphie et mise en jeu : Clara Villalba
Interprètes : Clara Villalba (danseuse), Aurélien Ferru (comédien), Jonathan Fenez (musicien live)
Création lumière : Nathan Roblot
Régie Plateau : Faustine Mangani
Création musicale: Jonathan Fenez
Regard extérieur en dramaturgie : Sandrine Barciet
Crédit photo : Anne Laudouar
Production : Cie Corps Itinérants
Spectacle soutenu par le Département Hérault, la Ville et Métropole de Montpellier, Ville de Lunel et Saint-Gilles et France Active
Coproduction : Théâtre des Franciscains (Ville de Béziers), Hangar Théâtre / ENSAD
Accueils en résidence : La Passerelle (Ville de Jacou), BNP Paribas – Agora/ Cité internationale de la danse, CDN Théâtre des 13 Vents, Théâtre d’O
Présentation de la Cie Corps Itinérants :
La Compagnie Corps Itinérants est une association loi 1901, crée le 19 juillet 2016. Elle développe au travers de son champ artistique les notions essentielles, du partage, de l’échange collectif avec le public amateur, préprofessionnel et professionnel. La Compagnie Corps Itinérants se nourrie de l’art de la danse contemporaine qu’elle allie avec d’autres arts tels que la musique et le théâtre physique dansé. Comment trouver des outils artistiques pour éveiller notre être ? Pour offrir à voir ? Peut-être, en nous permettant un accès direct à la poésie : celle qui suggère et nous fait découvrir l’inconnu. Car le rapport à soi et aux autres, sont les piliers d’une quête humaniste nécessaire dans un monde où l’individu cherche sa propre identité et vérité
Site internet : https://compagniecorpsitinerants.org
Teaser :
While I Was Born” est un voyage introspectif explorant l’évolution des danseurs de l’enfance à l’âge adulte, influencés par la famille, la culture et les expériences personnelles. À travers des défis et des triomphes, les danseurs façonnent leur identité et leurs aspirations. Ce voyage souligne la découverte de soi, la résilience et l’authenticité, exprimant le désir universel de devenir la meilleure version de soi-même. La pièce se divise en trois parties : l’innocence de l’enfance, les tumultueuses années de l’adolescence et l’épanouissement de l’âge adulte, fusionnant force et grâce. En invitant à la réflexion, cette chorégraphie évoque la croissance personnelle.
Distribution :
Chorégraphes : Tamás & Mateus Tesson-Kiss
Interprètes : Réka Buru, Mélie Dupasquier, Dorina Farkas, Lola Gouzes, Hadar Gino, Hermione Kiley, Alessia Meatta, Estefania Molina
Musique : Tamás Tesson-Kiss, Csík zenekar
Crédit photo : Tamás TESSON-KISS
Bio de T.O.N.E.S. Junior Company :
La compagnie junior vise à améliorer les compétences en danse et élargir les horizons artistiques. Le programme propose une expérience d’entraînement intensive sur 10 mois, incluant des artistes invités renommés. L’objectif est de repousser les limites artistiques et de créer une atmosphère d’échange interculturel.
Biographie de NOSSETSSIK :
La compagnie de danse Nossetssik est basée sur la rencontre de deux danseurs qui, après s’être connus à travers le mouvement, ont décidé de créer un espace reflétant leurs différences. Cela met en avant les oppositions de la vie et montre que chaque chose a besoin de son contraire pour être complète. Les différences et similitudes humaines sont aussi essentielles pour former un tout harmonieux.
Biographie de Tamás TESSON-KISS :
Tamás Tesson-Kiss, diplômé de l’école d’art contemporain et de danse de Gyor, a été soliste au Budapest Dance Theatre pendant 7 ans. Il a interprété des œuvres telles que Gloomy l’attitudes et Doze. Danseur et chorégraphe pour la DART Dance Company, il a créé des pièces comme Revolution et Itérations. Enseignant depuis 2014, il est devenu directeur artistique de DART Studios en 2021. Il a collaboré avec des chorégraphes renommés et a remporté le Prix Vadady Agnes en 2010
Biographie de Mateus TESSON-KISS :
Mateus Tesson-Kiss, danseur français né à Fortaleza, a pratiqué la gymnastique et s’est formé au Ballet Junior de Genève, travaillant avec des chorégraphes renommés tels que Hofesh Shechter, Maguy Marin et Olivier Dubois. Après ses études, il a collaboré avec des chorégraphes en Israël et en Suisse. En 2020, il rejoint DART Dance Company. En 2021, il crée la compagnie nossetssik à Montpellier avec Tamás, lançant le programme T.O.N.E.S. Junior Company en 2024.
Site internet : https://fr.nossetssik.com/tonesjuniorco
Teaser :
Tout ce qui peut s’inscrire dans ce temps qui passe,
Dans ce laps de temps qui s’écoule
Dans ce temps qui est notre train de vie,
Dans ce temps précieux
Dans ce temps d’une journée, d’une nuit ou d’une après-midi
Dans ce temps qui nous retient et nous contraint
Dans ce temps qui nous embrasse et qui nous aime
Dans ce temps qui part à toute vitesse
Dans ce temps où il y a la place au tempo
Le tempo qui rythme et inonde nos journées
Le tempo de nos marches, de nos déplacements
Le tempo de nos émotions qui se bousculent et se rencontrent
Le tempo de nos corps qui dansent, se livrent et s’exultent
Distribution :
Texte : Clara Villalba
25 danseurs du N.I.D 2 de l’Ecole Epse Danse fondée par Anne Marie Porras.
Avec Léna Beaufils, Mathilde Bettarel, Ambre Champfailly, Marine Dagoury, Alicia Desage, Mahana Domain, Malya Domineaux, Mélie Dupasquier, Oxanna Etienne, Kevin Garcia, Lilou Guerineau, Lorine Hijano, Héloïse Lechene, Laureline Massicot, Jade Meslin, Julieta Morales, Soraya Nicholas, Cléa Nishio, Rosalie Ollivier, Berta Picanyol Baro, Constance Prudhomme, Claire Prunier, Nastasya Renard, Caroline Simon, Lise Vassard.
Réveil farineux et perspective barbante.
Retour à l’exécrable routine.
Ensevelis sous la monotonie de nos contraintes,
Le teint gris sous une fine pluie.
Chercher une différence dans la manière de se mouvoir par le même chemin.
Renouveler son émerveillement, pour échapper absolument, à la terne réalité.
Chasser la lassitude quotidienne, la remplacer par une impérissable curiosité.
Fuir les esprits fatalistes et la vieille condescendance,
Pour s’agripper aux sourires des passants
Qui osent encore rire inlassablement.
Distribution :
Texte : Loïrys Doleson – Musique : Von magnet archipelagos et Paganini 24 caprices
« Choisis ! » L’ignoble décision fut annoncée. Depuis le temps coule dans leurs yeux frelatés. Ils traversaient encore les cendres quand je les ai croisés. Loïrys Doleson.
Distribution : Inspiré du texte “Incendies” de Wajdi Mouawad – Musique : Arvo Part – Fratres – Chorégraphie et interprètes : Joris Gruvel & Loïrys DolesonCrédit photo : Frédéric Rouverand
Je suis très excitée d’avoir ce temps sur scène où je serai devant vous.
La danse illumine mon sens encombré et caché et me laisse observer.
En le partageant avec vous, j’espère que cela résonnera en vous.
Crédit photo : Joris-Jan Bos
Ainsi se tricote
Cet intervalle féminin
Distillant chaque note, pour en faire un refrain
De leurs âmes à vos âmes
Elles tirent le fil
Vous le donnent à retordre
Comme deux filles en aiguilles
Distribution :
Interprètes : Vanessa Lextreyt et Marion Fievet
Crédit photo : A. Charpentier
Re’Set de Djettes
2 gonzesses
2 bombes platines
1 tonne de vinyles
Dans 1 saladier, battez du rythme, incorporez votre dose de Blondie
Portez à ébullition 1 Notorious B.I.G
Mélangez 1 Nina Hagen avec du Richard Anthony
Travaillez au fouet la cadence
Quand c’est prêt, alors on danse !
Distribution :
Interprètes : Vanessa Lextreyt et Marion Fievet
Crédit photo : Amélie Lextreyt
Directrice artistique de la compagnie Dakipaya
Danza, Chorégraphe, danseuse contemporaine et pédagogue
Anaïta suit un parcours classique, dès son plus jeune âge, au Conservatoire d’Avignon et de Montpellier où elle obtient la médaille d’or en danse contemporaine. Elle intègre ensuite la formation Extensions à La Place de la Danse, CDCN de Toulouse (Centre de Développement Chorégraphique National).
Elle a travaillé et travaille avec de nombreuses compagnies comme la Cie Sputnik dans «Le Culturarium», Cie Marie Louise Bouillonne dans « Fauve», Cie Contraste, Cie Groupe Noces , D. Théron, Corps é Cris, B.Asselineau, M.Vincent… Parallèlement elle fonde en 2008 avec Paula Carmona et Helena Martos, la compagnie Dakipaya Danza dans laquelle elle est danseuse et chorégraphe. Son travail est avant tout axé sur le spectacle pour lieux non dédiés et notamment en espace public.
Elle devient la directrice artistique de la compagnie en 2015.
Les créations à ce jour sont : Fibre, Kimonoshima et Le bal des 3 p’tites têtes.
Elle collabore avec Mathilde Duclaux avec qui elle crée « Fibre » en 2018, pièce pour l’espace public en tournée depuis 5 ans.
Elle collabore également avec la poète Edith Azam,
pour une création au sein du collège de Ganges (34) en 2023.
Elle continue à s’enrichir auprès de nombreux chorégraphes
W.Wandekeybus,J.Hamilton, M.Monfreux, M.Barcelona, L. Vilar, P.Aran, cie Ex-Nihilo,O.Duboc, H.Cathala, Y.Lheureux,M.Fedotenko…
Elle enseigne la danse et le Yoga depuis 2012 dans des écoles, collèges et lycées.
Cet atelier sera en lien avec notre travail de recherche dans Fibre, nos processus de créations et la singularité du propos, voici les différents aspects que nous pourrons aborder :
– Nous pourrons ressentir ensemble différents procédés, tels que : les directions dans l’espace, le ralenti, accélération, changer d’espace de façon choisie, travail sur les différentes parties du corps, avec une attention sur le solo, le duo et le groupe.
– Nous aborderons les notions d’espaces, mises en jeu avec des procédés simples de compositions.
– Nous observerons comment notre mouvement se caractérise en fonction de l’attention que nous lui portons. Faire le lien entre : identifier une qualité de mouvement, la reconnaître, la nommer, et la faire émerger dans son corps. Ces qualités de mouvements, une fois identifiées et vécues, pourront être développées dans un processus d’improvisation.
Crédit photo : Sébastien CRINER
Centrée sur les multiples facettes de l’expérience féminine, « À… » offre une exploration fusionnant la danse et le théâtre. Les artistes Sarah Matry-Guerre et Sebastian de Oteyza, naviguent à travers les décennies de la vie d’une femme caucasienne des années 80, tout en comparant et en mettant en lumière ses expériences avec celles d’autres femmes issues de cultures variées utilisant l’épistolaire comme témoignage.
Distribution :
Concept et chorégraphie : Sarah Matry-Guerre – Texte original et voix : Sebastian de Oteyza – Réalisation de scénographie : Nadine Guerre – Responsable technique : Pierre Matry
Crédit photo : Taly Rish
Dans « Celles-ci », chacune existe par élans de liberté et bouffées vitales dans le regard de l’autre. Des onomatopées parfois inquiétantes, souvent drôles rassemblent voix et gestes, et ce jusqu’au chant. Nietzsche rêvait que les mots perdent leur sérieux pour jouer la musique du monde et nous faire danser sur les choses…les onomatopées tissées dans les émotions donnent une vigueur nouvelle à nos extravagances ainsi qu’à la manière de chercher des chemins de liberté.
« Celles -Ci » surprennent par une jubilation mystérieuse partagée par les deux interprètes.
Elles se regardent en face pour gagner la force d’inventer une langue. Elles se livrent en direct et créent dans une conversation étonnante « la prose de leur monde »
Distribution :
Interprètes : Daria Besson et Adelita Renaudin – Chorégraphie : Jackie Taffanel – Propositions musicales : Fabien Vilain
Crédit photo : Fabien Vilain
Une femme tergiverse, « j’irai, je n’irai pas », cette « valse-hésitation » présente dans le texte de Jean Tardieu enflamme le geste. L’écriture chorégraphique se fabrique dans une conversation avec elle-même. La voix dans son intime relation avec le mouvement donne une teneur particulière à l’espace. Une interrogation sur la précarité et l’instabilité de notre situation se dit dans l’urgence des questions. Elle nous entraîne dans le manège de ses interrogations fantasques. Une chanson surgit comme une source régénérante, l’exhortant aux échappées animales. Le petit théâtre métaphysique de Tardieu trouve une scène dans son visage. Ses cheveux deviennent le rideau qui s’ouvre sur ce théâtre où elle nous livre ce qui la traverse, la touche et la prolonge : « Prononcer un mot autant de fois qu’il faut pour le volatiliser » Elle nous y interpelle : – « Quand vous parlez de l’infini jusqu’à combien de kilomètres pouvez-vous aller sans vous fatiguer »
Distribution :
Interprétation : Laura Vilain – chorégraphie : Jackie Taffanel – Recherche musicale : Brandt Brauer – chanson : Alain Baschung – Textes : Jean Tardieu
«Quand l’extra-ordinaire surgit dans le quotidien »
Adil Kaced et Maud Payen cultivent l’art de l’improvisation depuis 15 ans ensemble. La musique originale de Adil et la danse envoûtante de Maud dialoguent dans l’instant pour partager un moment unique et vibrant. Surprise !!
Crédit photo : Olivia Pedroso
Fibre est une plongée dans l’industrie du textile d’hier, d’aujourd’hui et peut-être de demain. C’est un parallèle entre l’univers des fileuses de la soie, et notre monde contemporain, entre humains et économie.
Duo rythmé et cadencé inspiré par la mécanique industrielle où le contact met en évidence la dureté du travail et l’entraide que celle-ci implique. La danse trouve son énergie et sa puissance sur ce fil à peine perceptible et pourtant si solide qu’est la soie
Distribution :
Idée originale : Anaïta Pourchot – Chorégraphie et interprètes : Mathilde Duclaux, Anaïta Pourchot – Accompagnement mise en scène : Agathe Arnal (Cie Délit de Façade) – Texte : témoignages d’anciennes fileuses – Montage bande son : Luc Souche – Chargée de production et diffusion : Séverine Bancelin – Coproduction : Demain, dès l’aube
Les partenaires et soutiens :
Conseil départemental du Gard, La filature du Mazel, Occitanie en scène, Théâtre La Vista à Montpellier, Maison pour tous Léo Lagrange à Montpellier, Eurek’art Label Rue à Rodhilan, Action scène contemporaine, Bouillon Cube à Causse de la Selle.
Crédit photo : Kalimba
Artiste chorégraphique
JT travaille à l’espace de jeu perpétué par le regard, et par la création de dispositifs polysensoriels de recherche. L’écriture chorégraphique s’élabore « au plateau » avec des interprètes irremplaçables » partageant la recherche, dans les grandes oscillations paradoxales; du processus de création.
En 1994 elle soutient une thèse en esthétique et philosophie à Paris VIII, sous la direction de Michel Bernard « L’Atelier, le regard ».
« Le tissage incessant que je mène entre création(S) Culture(S) théorie(s) font de moi une éternelle chercheuse, ce qui continue à produire ma spécificité créatrice en mouvement, et ma passion pour ce qui est du « poétique tactile, vivant.» C’est l’espace de jeu qui m’importe. Jouer avec l’imprévisible, dans le surgissement du vivant poétique »
Jackie Taffanel, est née au Maroc d’origine espagnole, mariée à Denis Taffanel, mère de 2 enfants. Sa formation en danse, sa pratique de l’improvisation, commence à 17 ans: «J’ai compagnonné plus de quinze ans avec de nombreux artistes. Je retiens 3 femmes qui donnaient du temps à la recherche : Karin Waehner, Ingrid Metzig, et Mirjam Berns.
Le compagnonnage avec l’artiste Denis Taffanel est primordial. Il poursuit une recherche entre la voix et le mouvement et crée des pièces et des évènements avec des musiciens (cf le dos au mur juin 2023).
Passionnée par l’Education Artistique, la formation des enseignants, des étudiants, JT s’y implique dans une approche heuristique.
Jackie Taffanel, assistée de Laura Vilain, travaille à une triple ouverture de la perception, explore le rôle de la tactilité́ et des chaines myofasciales dans le déploiement en mouvement. Le flux en continuum de présence se cherche en alternant moments improvisés et chemins à creuser.
Dans les moments d’improvisation(s), l’expérience créatrice se vit :
L’improvisation engendre ; une poésie des lieux et des hasards ; où il devient possible de glisser çà et là sur un tapis de conversations et de paysages ».
Artiste chorégraphique
Diplômée du Conservatoire National de Montpellier (France), du LABAN Center à Londres, et de la New World School of the Arts à Miami grâce à une bourse d’études, Sarah Matry-Guerre a eu l’opportunité de collaborer sur des projets aux côtés d’artistes renommés tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Annabelle Lopez Ochoa, Roy Assaf, Aszure Barton, Johannes Wieland, Maxine Doyle / Punchdrunk, Tony Fabre, Stijn Celis, entre autres.
Son travail artistique a transcendé les frontières, avec des présentations de ses œuvres aux États-Unis, au Canada, en France, au Mexique, au Panama, et au Maroc.
Au cours des six dernières années, elle a occupé le poste d’assistante à la direction artistique de la compagnie du Taller Chorégraphique de la UNAM à Mexico City.
En 2021, elle a eu l’honneur de devenir la directrice artistique de la compagnie W.E. Cie à Montpellier, soutenue par la DGCA, la région Occitanie, et Montpellier Métropole.
Son engagement récent s’est illustré lors de sa présentation à Montpellier danse, marquant le début d’une tournée internationale avec la reprise de « Déserts d’amour » de Dominique Bagouet.
Son parcours témoigne de sa passion pour la danse et de sa volonté constante de repousser les limites artistiques.
« Nous sommes tous danseurs. La vie nous anime ; la vie nous danse… Être humain, c’est être dansé par l’expérience, l’énergie et l’émotion.» – Crystal Pite
W-W-W. « Être conscient(e) du Quoi, Quand et Où est ou devrait être mon corps. » – Sarah Matry-Guerre se concentre sur la conscience spatiale, corporelle et musicale des “personne » en tant que boîte à outils pour l’infini.
Basées sur les concepts de l’analyse du mouvement de Laban, les technologies
d’improvisation de Forsythe et les cours de ITD (technologie d’imagerie pour les danseurs), les classes sont organisées en séquences utilisant des images énergétiques et des improvisations guidées qui explorent votre instinct et votre imagination.
WWW s’applique également au travail de ballet, intégrant des concepts de kinésiologie, de biomécanique, de neurosciences, de physiothérapie, ainsi que l’intégration d’exercices proprioceptifs pour aborder le ballet avec des sensations plutôt que des formes.
Crédit photo : Anne Laudouar